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La solution pour contourner les interdictions de rouler dans les chemins

Publié : 13 août 2024, 14:59
par olivier80
Étant donné que tous les grands espaces en France sont réservés au tourisme de masse, avec interdiction de rouler en 4x4 dans les chemins sous divers prétextes, voici la solution :



Et avec un HDJ80 :



Sinon peut être se cotiser pour acheter quelques pistes au Portugal ? :lol: :lol:


Question subsidiaire : qu'est ce qui pollue le plus, quelques centaines de 4x4 de français passionnés qui rouleraient en France quelques jours par an, ou bien les quelques 100 millions de touristes internationaux qui se déplacent en France chaque année, le plus souvent en avion, pour y séjourner seulement quelques jours ?

Le chiffre de 100 millions de touristes internationaux, je ne l'ai pas inventé, c'est celui du site du gouvernement :
Le tourisme est un des secteurs majeurs de l’économie nationale. Avec 100 millions de visiteurs internationaux en 2023, la France reste la première destination touristique mondiale
https://www.economie.gouv.fr/cedef/stat ... s-tourisme


Je vous invite à faire un calcul simple : multiplier 100 millions de touristes par le kilométrage moyen parcouru par les touristes internationaux. Ce kilométrage se situe entre 500 et 10 000 km dans un sens, donc à multiplier par deux.

Prenons une moyenne probablement inférieure à la réalité de 2 000 km par touriste international, ce qui donne en moyenne 4 000 km pour un aller retour.

Donc 4 000 x 100 millions = 400 milliards de km parcourus par les touristes venant en France en une année.

En se limitant à un taux d'émission de CO2 induit par la combustion du kérosène probablement très optimiste de 25 g/km par personne (sachant que le Co2 est loin d'être le seul polluant impactant pour des vols en avion dont les résidus de combustion ne sont pas filtrés), on obtient :

400 milliards x 0.025 = 10 milliards de kg de Co2.

Soit 100 millions de tonnes de CO2 produites par la combustion des vols internationaux pour le tourisme en France en une année.


En prenant un taux de Co2 de 300g/km pour un (gros) 4x4, on peut calculer le nombre de km à faire annuellement en 4x4 pour atteindre cette masse de CO2 :

10 milliards / 0.3 = 33.3 milliards de km.

En admettant qu'il reste une centaine de 4x4 utilisés en tout terrain dans chaque département français, ce qui me semble vraiment très au dessus de la réalité, on aurait 100 x 100 = 10 000 4x4 en circulation dans le pays.

En divisant 33.3 milliards de km par 10 000, on obtient alors le nombre de km à faire pour chaque 4x4 français afin d'égaler la production de CO2 liée au tourisme :

33.3 milliards / 10 000 = 3.33 millions de km.

En réalité, chacun de nous roule entre 1000 et 10 000 km par an. En prenant pour base 10 000 km par an, on peut estimer que le parc de 4x4 français représente 333 fois moins de pollution que le tourisme international en France.

3.33 millions / 10 000 = 333

Donc la pollution occasionnée par le parc de 4x4 français est d'environ 0.3% de celle occasionnée par le tourisme de masse, qui, lui, est largement encouragé.

Sachant que le chiffre obtenu de 0.3% est probablement largement inférieur d'un facteur 10 à 100.


Après ce calcul simple, qui ne tient pas compte des autres polluants non filtrés générés par la combustion du kérosène, il ne fait aucun doute que les interdictions et la taxe de 60 000 € pour l'achat d'un 4x4 (filtré, lui) dont nous sommes les victimes ne sont pas destinées à protéger l'environnement, mais à protéger et développer un tourisme de masse* dont les recettes en France s'élèvent à 63,5 milliards d'euros, toujours selon le site du gouvernement :

https://www.economie.gouv.fr/cedef/stat ... s-tourisme

*On peut relever qu'un évènement majeur, la foire du tout-terrain de Valloire, change de nom pour sa 21ème édition en 2023 et devient le salon du tout-terrain et du voyage .

Re: La solution pour contourner les interdictions de rouler dans les chemins

Publié : 13 août 2024, 21:50
par clost
Bien d'accord. Votez @olivier80 !!

Re: La solution pour contourner les interdictions de rouler dans les chemins

Publié : 13 août 2024, 23:26
par olivier80
J'ai posé cette question à Chat-GPT (moteur le plus connu d'intelligence artificielle) :

"Quel est l'impact à long terme du tourisme de masse sur les pays qui en dépendent fortement ?"

Voici sa réponse, que je trouve particulièrement intéressante :
Le tourisme de masse peut avoir des effets significatifs sur les pays qui en dépendent fortement, tant sur le plan économique que sur le plan social et environnemental. Voici quelques impacts à long terme :

1. Impact économique

Dépendance économique excessive : Les pays qui dépendent fortement du tourisme peuvent devenir vulnérables aux fluctuations économiques mondiales, aux crises sanitaires (comme la pandémie de COVID-19), et aux changements dans les préférences des voyageurs. Une telle dépendance peut rendre l'économie nationale instable.
Hausse des prix locaux : L'afflux massif de touristes peut entraîner une hausse des prix de l'immobilier et des biens de consommation, rendant le coût de la vie plus élevé pour les résidents locaux.
Économie saisonnière : Dans de nombreuses destinations, le tourisme est saisonnier, ce qui peut créer des périodes de chômage élevé en basse saison et rendre l'économie locale instable.

2. Impact social

Érosion culturelle : La présence constante de touristes peut mener à une commercialisation excessive de la culture locale. Les traditions, festivals et modes de vie peuvent être modifiés ou simplifiés pour répondre aux attentes des touristes, ce qui peut entraîner une perte d'authenticité culturelle.
Tensions sociales : Le tourisme de masse peut créer des tensions entre les résidents et les touristes, surtout dans les zones où les ressources comme l'eau, les logements ou les transports sont limités. De plus, l'inégalité entre les revenus des locaux et ceux générés par le tourisme peut engendrer du ressentiment.

3. Impact environnemental

Dégradation de l'environnement : L'augmentation du nombre de visiteurs peut entraîner une pression excessive sur les écosystèmes locaux, notamment par la pollution, la destruction des habitats naturels, et la surexploitation des ressources naturelles comme l'eau.
Perte de biodiversité : Les destinations touristiques naturelles peuvent subir une perte de biodiversité due à la construction d'infrastructures, la pollution et l'exploitation non durable des ressources naturelles.
Changements dans l'utilisation des terres : L'expansion des infrastructures touristiques, telles que les hôtels, les routes et les aéroports, peut mener à une urbanisation rapide et à la destruction de terres agricoles ou de forêts.

4. Réponses et stratégies d'adaptation

Diversification économique : Pour réduire la dépendance au tourisme, certains pays cherchent à diversifier leur économie, en développant d'autres secteurs comme l'agriculture, la technologie ou l'industrie.
Tourisme durable : De nombreux pays se tournent vers des modèles de tourisme durable, visant à minimiser l'impact environnemental et à maximiser les bénéfices pour les communautés locales.
Régulation et quotas : Pour gérer l'afflux de touristes et protéger les ressources naturelles, certains pays ou régions mettent en place des régulations, des quotas de visiteurs, ou des taxes environnementales.

En conclusion, bien que le tourisme de masse puisse apporter des avantages économiques significatifs, il est essentiel de gérer ses impacts négatifs pour garantir un développement durable et préserver les cultures locales et l'environnement.
J'ai alors posé cette question :

"Quel est l'impact à long terme du tourisme de masse sur la santé de la planète ?"

Voici la réponse :
Le tourisme de masse a des répercussions importantes sur la santé de la planète à long terme, avec des effets directs et indirects sur l'environnement. Voici les principaux impacts :

1. Émissions de gaz à effet de serre

Transport : Le tourisme de masse repose en grande partie sur les voyages en avion, en voiture et en croisière, qui sont des sources majeures d'émissions de CO2. Ces émissions contribuent au changement climatique, avec des impacts globaux sur les écosystèmes, les conditions météorologiques et les niveaux de la mer.
Intensification de l'effet de serre : La hausse de la fréquence des voyages internationaux accroît la demande en énergie fossile, aggravant ainsi l'effet de serre et le réchauffement climatique.

2. Dégradation des écosystèmes naturels

Pollution des terres et des eaux : L'afflux massif de touristes dans des zones sensibles entraîne une pollution accrue par les déchets solides, les eaux usées et les produits chimiques. Les plages, les rivières, et les forêts sont souvent les plus touchées.
Érosion des sols : La fréquentation excessive de sites naturels, comme les sentiers de randonnée ou les plages, peut conduire à l'érosion des sols, à la perte de végétation et à la perturbation des habitats naturels.
Destruction des habitats : La construction d'infrastructures touristiques telles que des hôtels, des routes et des ports de plaisance peut entraîner la destruction d'habitats naturels, menaçant ainsi la biodiversité.

3. Perte de biodiversité

Perturbation des écosystèmes : Le tourisme peut perturber la faune et la flore locales. Par exemple, les activités de plongée et de snorkeling dans les récifs coralliens peuvent endommager les coraux, qui sont essentiels à la biodiversité marine.
Espèces invasives : Le tourisme contribue à l'introduction d'espèces non indigènes dans de nouveaux environnements, ce qui peut déséquilibrer les écosystèmes locaux et entraîner la disparition d'espèces endémiques.

4. Ressources en eau

Surexploitation de l'eau : Dans les régions touristiques, la demande en eau augmente considérablement pour répondre aux besoins des hôtels, des piscines, des terrains de golf, etc. Cette surexploitation peut conduire à la diminution des nappes phréatiques, à la désertification et à des conflits d'usage avec les populations locales.
Pollution de l'eau : Les activités touristiques, comme les croisières et les sports nautiques, peuvent entraîner une pollution des eaux marines et des eaux douces, affectant ainsi la qualité de l'eau et la santé des écosystèmes aquatiques.

5. Production de déchets

Gestion des déchets : L'augmentation du nombre de visiteurs génère une quantité massive de déchets, souvent mal gérés, surtout dans les pays en développement. Les déchets plastiques, en particulier, ont des effets dévastateurs sur la faune marine et terrestre.
Décharges illégales : Dans certaines régions, le manque d'infrastructures pour gérer les déchets conduit à des décharges illégales qui polluent les sols et les eaux.

6. Urbanisation et artificialisation des paysages

Perte de terres naturelles : L'expansion des infrastructures touristiques mène à l'urbanisation des espaces naturels, entraînant la perte de terres agricoles et de zones forestières.
Dégradation des paysages : Les paysages naturels sont souvent altérés par la construction d'hôtels, de routes et d'autres installations touristiques, ce qui peut également nuire à l'attrait esthétique de la région.

7. Changements climatiques locaux

Effet d'île de chaleur : L'urbanisation touristique peut contribuer à l'effet d'île de chaleur, où les zones construites deviennent significativement plus chaudes que les zones rurales environnantes. Cela peut avoir des effets néfastes sur les écosystèmes locaux et la santé humaine.
Acidification des océans : L'augmentation des émissions de CO2 due aux activités touristiques contribue à l'acidification des océans, affectant les écosystèmes marins et, en particulier, les récifs coralliens.

8. Réponses pour un tourisme durable

Écotourisme : Le développement de l'écotourisme, qui vise à minimiser l'impact environnemental tout en soutenant les communautés locales, est une réponse pour réduire les effets négatifs du tourisme de masse.
Politiques environnementales : De plus en plus de pays et de régions mettent en place des politiques strictes pour limiter l'impact du tourisme, comme des quotas de visiteurs, des taxes environnementales, et des programmes de restauration des écosystèmes.

Conclusion

Le tourisme de masse, s'il n'est pas bien géré, pose des risques considérables pour la santé de la planète. Ses impacts sur le climat, les écosystèmes, la biodiversité, et les ressources naturelles sont profonds et durables. Pour atténuer ces effets, une transition vers un tourisme plus durable et responsable est nécessaire, impliquant la coopération entre les gouvernements, les entreprises et les voyageurs eux-mêmes.

Re: La solution pour contourner les interdictions de rouler dans les chemins

Publié : 14 août 2024, 11:23
par Sam66
La question à se poser est : qu'est ce qui rapporte le plus, les 100 pelés en 4x4 ou les millions de touriste...
Je pense que vous avez la réponse, et je pense que comme moi vous êtes conscient que ça fait bien longtemps qu'on (ils) a arrêté de se préoccuper des choses essentielles pour prioriser le profit...
Aussi de mon côté j'ai une clio de 1998 (que l'état voudrait me voir remplacer par un véhicule neuf probablement). Mais qu'est ce qui pollue le plus? Produire un nouveau véhicule avec tous les minerais et composants qui polluent tant à la fabrication ? Ou continuer de rouler avec mon véhicule dont la dette écologique/empreinte carbone est déjà payée et qui de surcroit ne consomme rien et aussi qui est léger et donc moins impactant au niveau de la dégradation de la chaussée ?

Autre point, les bonnes causes sont toujours desservies par une poignée d'idiots...
Je n'ai pas d'expérience avec les 4x4 (je devrais avoir le mien en septembre) mais je roule beaucoup à moto (trail) sur route et chemins. Et pareil, on est de moins en moins autorisé à prendre les chemins. Perso je roule doucement, fais attention à la nature, etc... mais y'a toujours des bandes de décérébrés qui vont tout saccager et couper à travers les espaces protégés, ce qui fait que nous les "civilisés" on est catalogué comme eux et voyons nos libertés se restreindre...
Je pense qu'en 4x4 cela doit être la même chose. Beaucoup respectent, mais une poignée font n'importe quoi.
Petit exemple avec une connaissance qui est éleveur et qui doit emprunter des chemins dans les bois pour aller surveiller/ravitailler/soigner les bêtes qui pâturent. Des groupes de 4x4 "de l'extrême" passent par ses chemins après les pluies parce que c'est cool (et je peux le comprendre) mais quand ils passent à 10, le lendemain, lui ne peut plus emprunter la piste avec un véhicule léger et est obligé d'aller refaire les pistes avec le tractopelle (et il a autre chose à foutre). Du coup il ferme les chemins d'accès avec barrières et cadenas.

Je vais peut être me faire détester avec ce constat, mais je comprends les deux camps. Un peu de modération de chaque côté permettrait à tous d'en profiter et de mieux vivre ensemble, mais hélas je crois que c'est peine perdue.

Re: La solution pour contourner les interdictions de rouler dans les chemins

Publié : 14 août 2024, 12:55
par olivier80
Sam66 a écrit : 14 août 2024, 11:23 Un peu de modération de chaque côté permettrait à tous d'en profiter et de mieux vivre ensemble, mais hélas je crois que c'est peine perdue.
Il n'y a pas que cela et je ne pense pas que ce soit un problème de vivre ensemble. Les problèmes dont tu parles existent, mais ne sont pas la vrai raison des interdictions qu'on voit fleurir partout depuis le niveau de la mer jusqu'à plus de 2500 mètres d'altitude. Autour de ma ville, tous les chemins communaux qui passent dans les champs ont été achetés par une association, sont désormais interdits et sont plus ou moins surveillés. Je connais bien tous ces chemins, pour les avoir parcouru à pied, en VTT, en moto et en 4x4. Je n'y ai jamais vu de motos ou 4x4 en mode extrême. Résultat, si on y passe aujourd'hui, même très tranquillement pour aller se balader, et qu'on tombe sur une patrouille, il faut dialoguer en expliquant qu'on est des locaux, qu'on utilise ces chemins depuis plus de 45 ans et qu'on les respecte, pour éviter une prune. Est ce normal ?

Je pense que la vraie raison est ailleurs, il y a un désir de montrer une image pseudo écoresponsable, pour mieux masquer la débâcle écologique que tout le monde continue à entretenir à travers le tourisme de masse, le commerce international non justifié, les politiques de croissance démographique et économique, l'encouragement de la mobilité géographique professionnelle, etc etc...

Tous les prétextes sont bons pour construire cette image pseudo écoresponsable même si cela impacte radicalement certaines activités récréatives, pourtant très peu polluantes en comparaison de la pollution globale occasionnée par l'ère industrielle puis par la mondialisation.

Changer cela est peine perdue effectivement si les citoyens continuent à subir sans taper du point sur la table, mais la nature aura toujours le dessus et ramènera tout le monde dans le droit chemin (ou dans la tombe), de force, quelque soit nos tergiversations.

Lorsqu'il n'y aura plus du tout de neige dans nos montagnes, on y verra peut être apparaître des circuits 4x4, payants bien sur, et là il n'y aura aucune interdiction. On commence à voir cette tendance avec l'apparition de circuits VTT, utilisés à 90% par des vélo motorisés, de plus en plus puissants. Chez les loueurs en montagne, il devient difficile de louer un vélo musculaire, 90% de l'offre est motorisée... Est ce un comportement écoresponsable ? Non, c'est un comportement qui privilégie le profit commercial.

Re: La solution pour contourner les interdictions de rouler dans les chemins

Publié : 14 août 2024, 15:33
par Sam66
Entièrement d'accord avec toi...
Pour les chemins c'est pareil chez moi, tout est devenu inaccessible...